A l'occasion du voyage de François Hollande en Chine, Europe 1 délocalise à Pékin. Hua Lin, président d’un école de commerce, amoureux de la France après y avoir enseigné et travaillé chez Renault Nissan, et Juming Chen le président d’Airbus Chine étaient les invités de Jean-Pierre Elkabbach.
Hua Lin prône une "harmonie entre baguette et fourchette"
Pour Hua Lin, la France représente "l'élégance, la beauté et toutes les bonnes choses". Mais l'auteur de Coups de baguettes sur la fourchette, regrette aussi "un déficit commercial entre la France et la Chine en faveur de la Chine, qu'il faudrait essayer de combler. Je pense que l'on va finir en une harmonie entre baguette et fourchette !"
Pour la Chine, Hua Lin se réjouit des mesures pro-écologie qui commencent à émerger, comme la mise en place d'une circulation alternée quotidienne à Pékin. C'est "l'espoir d'avoir du ciel bleu, l'espoir d'une mobilité verte pour nos enfants". L'économiste se réjouit également de la fin de la politique de l'enfant unique. "Cela a eu des effets pervers. On a plus de garçons que de filles et l'on commence à manquer d'une certaine main d'oeuvre".
Juming Chen : "nos affaires représentent l'intérêt européen"
Le président d'Airbus Chine, pour sa part, est revenu sur la commande monstre de la Chine à Airbus. C'est un ensemble de décisions "industriel, commercial et politique" selon Juming Chen, qui correspond à des besoins de marché, de coopération industriel et politique. D'ici à 2034, il faudra plus de 6.000 avions à la Chine. "Cela représente d'abord la création de plus d'emplois en Europe. Nos affaires représentent l'intérêt européen", estime le dirigeant, qui prévoit une croissance "soutenue" du secteur aérien.
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