Le chef de l'État s'est engagé à passer "des messages à toutes les parties prenantes au conflit", après un tir de roquette sur le plateau du Golan qui a causé la mort de douze jeunes âgés de 10 à 16 ans samedi et qu'Israël attribue au Hezbollah libanais. Selon l'Élysée, Emmanuel Macron "a également redit la nécessité de parvenir à une solution politique sur la question de la Ligne bleue, sur la base de la résolution 1701".
Le Liban a appelé dimanche à une "enquête internationale" après cette frappe meurtrière qui a aussi blessé 30 autres jeunes, tandis qu'un autre, âgé de 13 ans, est porté disparu. Le projectile était une roquette iranienne de type Falaq avec une ogive de 53 kilogrammes, d'après Israël. Le Hezbollah, qui nie être l'auteur de l'attaque, est le seul à en posséder, a affirmé le ministère israélien des Affaires étrangères. Israël a promis dimanche de "frapper l'ennemi avec force", faisant craindre un embrasement régional en pleine guerre dans la bande de Gaza.
L'ONU condamne l'attaque meurtrière sur le Golan
Le secrétaire général de l'ONU a condamné dimanche l'attaque meurtrière sur le plateau du Golan annexé imputée au Hezbollah libanais et a appelé "toutes les parties à la plus grande retenue". "Les civils, et les enfants en particulier, ne doivent pas continuer à porter le fardeau de l'horrible violence qui sévit dans la région", a déclaré Antonio Guterres, par la voix de son porte-parole au lendemain de l'attaque qui a fait 12 morts.