18 migrants présumés ont été retrouvés morts mardi dans une forêt ravagée par les flammes dans le nord-est de la Grèce, ont annoncé les sapeurs-pompiers. Les corps ont été retrouvés dans le parc national de Dadia, près de la frontière avec la Turquie, un point d'entrée fréquemment emprunté par des migrants, a déclaré le porte-parole des sapeurs-pompiers Yiannis Artopios à la télévision.
"La possibilité qu'il s'agisse de personnes entrées illégalement dans notre pays est en train d'être examinée", car aucun résident n'est porté disparu, a poursuivi Yiannis Artopios, qui a précisé que les victimes avaient été retrouvées au nord de la ville d'Alexandroupoli. Le dernier bilan de cette nouvelle vague d'incendie s'élève à 20 depuis le début de la semaine. Lundi un migrant présumé a été retrouvé mort ainsi qu'un vieux berger au nord d'Athènes.
Plus de 60 feux sur les dernières 24 heures
Les flammes continuent à se propager dans le nord-est de la Grèce ainsi que sur les îles de Evia et Kythnos et dans la région de Boeotia (nord de la capitale), attisées par des vents forts et des températures de près de 41 degrés. "C'est une situation similaire à celle de juillet", a déclaré à l'AFP une porte-parole des pompiers, en référence à une précédente vague d'incendies qui avait fait cinq morts.
Les pompiers ont dénombré plus de 60 feux ayant démarré durant les dernières 24 heures. Six pays ont envoyé de l'aide par le biais du mécanisme de protection civile de l'Union européenne Quelque 120 pompiers venus de Chypre, Roumanie, République tchèque, Croatie, Allemagne et Serbie vont contribuer aux efforts, a déclaré à la télévision d'Etat ERT le porte-parole des pompiers Vassilis Vathrakogiannis.
Mardi, un nouveau feu a démarré sur un terrain de la zone industrielle d'Aspropyrgos en banlieue Ouest d'Athènes, recouvrant la zone d'un nuage noir nauséabond. La population de la zone est invitée à rester chez elle et des portions de routes sont fermées.