Cette année encore, prendre le train pour fêter Noël en famille ressemblera à un parcours du combattant. Un collectif de contrôleurs a décidé de faire grève à l'occasion du week-end de Noël, bousculant le trafic. Ainsi, près de 2 TGV sur 5 seront annulés samedi et dimanche, laissant près de 200.000 voyageurs sans trains.
Pas de grèves à Noël... en Italie
Mais, si en France, les vacances de certains seront gâchées par cette grève, chez nos voisins italiens, pas question d'entraver la circulation des voyageurs pendant les fêtes. Ainsi, de l'autre côté des Alpes, les mouvements sociaux sont contrôlés par une commission qui garantit un service minimum aux usagers.
Et la loi italienne va encore plus loin, "en interdisant les grèves durant certaines périodes de l'année, comme par exemple du 18 décembre au 7 janvier, pendant les fêtes de Pâques ou à l'occasion d'autres événements", précise au micro d'Europe 1, Maria Teresa de Bénédictis, syndicaliste chez Trenitalia.
Ne pas entraver le flux de voyageurs
De cette manière, la loi italienne veut protéger le droit à la grève, mais aussi le droit à la mobilité. Hors de question pour les syndicalistes italiens, de prendre en otage les Italiens. Et attention, en cas de mouvements non déclarés, des sanctions peuvent être appliquées, "notamment dans les secteurs des services publics essentiels comme dans les transports locaux et les transports ferroviaires", précise-t-elle.
En clair, en Italie, les usagers peuvent compter sur la loi pour pouvoir voyager pendant les périodes les plus cruciales de l'année. De même, les employés des réseaux de transports ont interdiction de faire grève entre 7h et 10h le matin et entre 18h et 21h le soir, afin de ne pas entraver le flux important de voyageurs à ces heures.