Publicité
Publicité

Guerre commerciale : Donald Trump veut frapper fort en réhaussant les droits de douane

Barthélémy Philippe . 1 min

Ce mercredi soir, à 22 heures, Donald Trump doit annoncer une série de hausses de droits de douane sur les produits entrant aux Etats-Unis. Ces nouvelles mesures pourraient rapporter 600 milliards d'euros par an, comme l'espère la Maison Blanche. Mais qu'en est-il concrètement ?

"Le jour de la libération" en Amérique, voilà ce que clame Donald Trump sur ses réseaux sociaux. Le jour J pour une offensive protectionniste majeure avec une série de hausses de droits de douane sur les produits entrant aux Etats-Unis. La Maison Blanche espère récolter 600 milliards d'euros par an avec ces nouvelles mesures. Les annonces sont prévues à 22 heures ce mercredi. Mais concrètement, que sait-on pour le moment ? 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

Avec ces droits de douanes qui s'appliqueront sur tous les produits, la Maison Blanche veut en finir avec les relations commerciales déficitaires. L'administration Trump va donc attaquer une quinzaine de partenaires commerciaux qu'elle surnomme "Dirty 15". Leurs points communs : un excédent commercial et des tarifs douaniers supérieurs à ceux des Etats-Unis que Trump veut remettre au même niveau. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

L'Union européenne fait partie des Dirty 15, mais le président américain pourrait aller beaucoup loin que la simple remise à égalité des droits de douane, selon Eric Dor, professeur à l'IESEG. "On a compris qu'il voulait aussi tenir compte de prétendues barrières. Il nous dit : 'en Europe, vous avez un taux de TVA, on doit le corriger aussi. On voudrait aussi tenir compte des normes qui privent d'accès à votre marché, des subventions que vous offrez à vos producteurs'. Cela importe le droit de douane à des montants phénoménaux", explique-t-il. 

Pour l'UE, ces droits de douane pourraient s'élever à 20%, sauf à imaginer un traitement différencié par pays. Dans ce cas, l'Italie, l'Allemagne et l'Irlande auraient beaucoup plus à craindre que la France dont la balance commerciale avec les Etats-Unis est déficitaire.