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William Molinié / Crédits photo : Thibault Camus / POOL / AFP , modifié à
Emmanuel Macron retrouve le grand bain international. À peine le gouvernement nommé, le président français s'envole ce mardi pour l'Assemblée générale des Nations unies où il sera question de la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Depuis le début du conflit, le chef de l'État a régulièrement changé de ton vis-à-vis de Moscou.

Un dernier changement de ton qui signe, en quelque sorte, un retour à l'année 2022. Quelques mois seulement après l'invasion de l'Ukraine déclenchée par le Kremlin, Emmanuel Macron appelait à ne pas "humilier" la Russie et s'attirait alors les foudres du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Deux ans plus tard, en mai dernier, le président français a effectué un revirement en refusant d’exclure l’envoi de troupes au sol vers Kiev, s'attirant la bronca et les critiques occidentales.

C'est alors qu'à peine le gouvernement de Michel Barnier constitué, le chef de l'État s'envole dès ce mardi pour l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, deux jours après avoir plaidé à Paris pour un "nouvel ordre international" en appelant à "repenser notre rapport à la Russie".

"Recréer du lien" et "des points de convergence"

Aux Nations Unies, le chef de l’Etat espère dépasser cette communication à contre-temps. "Il a toujours porté le même message", insiste-t-on à l'Élysée. Le président se projette une fois la guerre en Europe terminée. "Recréer du lien" et "des points de convergence", voilà son ambition selon son entourage.

Ce qui s’applique en Ukraine s’applique aussi au Proche-Orient. "La paix n’est possible que dans la coexistence", a-t-il insisté dimanche lors d’une rencontre internationale à Paris. Un message adressé aux pays arabes de la région qui l’avaient vivement critiqué pour sa proximité avec Israël au lendemain du 7 octobre.