Après l'autorisation de Joe Biden donnée à Kiev pour frapper la Russie avec des missiles longue portée américains, la menace de Vladimir Poutine refait surface. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi 21 novembre que le conflit en Ukraine avait pris une dimension de guerre "mondiale", avertissant qu’il pourrait frapper les pays occidentaux. Le Kremlin est accusé de déployer des soldats nords-coréens, des missiles britanniques ont alors été tirés par Kiev sur le sol russe pour la première fois. Une erreur de Joe Biden pour Pierre Lellouche. "On n'attaque pas le territoire russe et les Russes n'attaquent pas le territoire de l'Otan", a-t-il expliqué. En réponse, Vladimir Poutine a confirmé le tir sur l’Ukraine d’un missile conçu pour le nucléaire, mais qui était dans sa "configuration dénucléarisée".
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Une escalade de tensions mondiales
Vladimir Poutine a soufflé le chaud et le froid quant à un possible recours à l'arme nucléaire. Les violences montent alors des deux côtés et présentent un risque pour l’OTAN si l’article 5 est déclenché en cas d’attaque de la Russie et que Pierre Lellouche qualifie de "crise majeure". L'Europe va hériter de cette guerre et les retombées seront lourdes entre la reconstruction de l'Ukraine aussi bien militairement qu'économiquement. "On est les grands cocus de cette affaire", a déclaré Pierre Lellouche.
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Les réactions à l'internationale
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé cet acte comme celui d’un "voisin fou" et appelle la communauté internationale à réagir. La Russie et l’Ukraine se préparent à des négociations de paix à la suite de la victoire de Donald Trump aux États-Unis. Pierre Lellouche estime qu'il faut que cette guerre soit calmée. "Le temps est à la désescalade et il faut trouver les canaux discrets", conclut-il.