Un an déjà d'invasion russe en Ukraine. Le 24 février 2022, à 6h03, l’armée de Vladimir Poutine se lançait à l’assaut de son voisin dans l’est du pays et sur la capitale Kiev. Un an plus tard, la prise rapide du pays en quelques jours est oubliée. L'armée russe, bien que renforcée quantitativement, peine à avancer face à une armée ukrainienne soutenue par les efforts occidentaux. Un conflit qui a entraîné le déplacement de millions d'habitants vers les pays européens. Mais d'autres sont toujours coincés près de la ligne de front, à Bakhmout.
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Sous les tirs, se sauver est aussi une épreuve
Un tir de mortier est beaucoup plus efficace pour faire sortir cette grand-mère de 75 ans. Mais cette femme âgée souhaite emmener tous ses animaux avant d'évacuer la zone. "Là-bas, une maison brûle, il faut que les volontaires sauvent mes chats ! Il y en a 9 ! Il faut aussi sauver les chiens du voisin", s'exclame-t-elle au micro d'Europe 1.
Dans la maisonnette transformée en capharnaüm, une autre mamie, 80 ans, est handicapée et presque aveugle. "La grand-mère pleure tous les jours. Que Dieu nous aide. Les vitres sont détruites, tout est détruit. Il n'y a pas de lumière, il fait froid. Il faut la sortir de là !" lance une Ukrainienne. Mais la vieille dame est quasiment intransportable. "Je n'ai plus de force pour tout cela. Tout m'est difficile", confie-t-elle. Le téléphone passe parfois. Des volontaires promettent de venir chercher la grand-mère et ses animaux. Mais sous les tirs, se sauver est aussi une épreuve.