Publicité
Publicité

Incendie d'un pipeline : Bahreïn accuse l'Iran, qui dément

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
bahrein petrole 1280
L'incendie a interrompu momentanément samedi l'approvisionnement du Bahreïn en pétrole saoudien. Image d'illustration. © LEILA GORCHEV / AFP

Après l'incendie d'un de ses pipelines survenu samedi, Bahreïn a accusé Téhéran d'un "grave acte terroriste". 

Les autorités de Bahreïn ont accusé l'Iran d'être responsable de l'incendie qui a interrompu momentanément samedi l'approvisionnement de ce royaume du Golfe en pétrole saoudien et qui a été qualifié "d'acte terroriste".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le Bahreïn dénonce "une escalade dangereuse". "La tentative de faire exploser le pipeline saoudo-bahreïni est une escalade dangereuse de la part de l'Iran, qui vise à terroriser les citoyens et à nuire à l'industrie mondiale du pétrole", a écrit dans un tweet le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Khaled ben Ahed Al-Khalifa. Le ministère bahreïni de l'Intérieur a vu samedi dans l'incendie du pipeline un "acte terroriste". "C'est un acte de sabotage, un grave acte terroriste visant à porter atteinte aux intérêts supérieurs de la nation et à mettre en danger la population", a dénoncé le ministère sur son compte Twitter. Le ministère a ajouté que les premiers éléments de l'enquête montraient qu'il s'agissait d'un acte "délibéré".

L'Iran veut "la sécurité de ses voisins". "Visiblement, la seule chose que les responsables de Bahreïn ont appris à faire après chaque incident dans l'émirat, c'est d'accuser l'Iran ", a réagi dimanche Bahram Ghassemi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, dans un communiqué officiel. "Ils doivent savoir que l'époque des accusations enfantines et des propos mensongers est révolue", a-t-il ajouté, en soulignant que l'Iran voulait "la stabilité et la sécurité de ses voisins".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Ingérence iranienne ? Bahreïn, dirigé par une dynastie sunnite, accuse régulièrement l'Iran de liens avec des Bahreïnis chiites, accusés d'actes de violence dans ce petit royaume secoué par des troubles depuis 2011.