Plus d’un mois après l’attaque du 7 octobre en Israël, toutes les victimes n’ont pas été encore identifiées. Les terroristes du Hamas ont incendié les maisons où se trouvaient femmes et enfants. Dans le kibboutz de Nir Oz, au moins 70 personnes ont été massacrées. Des victimes sont encore portées disparues, leur corps ayant été réduit en cendres. Face à cela, des archéologues de l’Autorité israélienne des antiquités prêtent main forte à l’armée pour mettre des noms sur ces visages considérés comme disparus.
10 victimes identifiées par les archéologues
Sous les tirs de l’artillerie israélienne, le bercement des tamis. À trois kilomètres de la bande de Gaza, Joe Uziel tente de retrouver dans des tas de cendres le moindre reste humain. "Notre méthodologie qui consiste à retrouver le plus petit fragment attestant d’une activité humaine s’applique très bien dans ce cas présent. On cherche avec beaucoup de précaution. On sépare toutes les pièces et on fait très attention à tous les petits bouts de matériel qui ont brûlé", détaille-t-il au micro d'Europe 1.
Ces archéologues se concentrent aussi sur les effets personnels : une montre ou une alliance. Des petits détails importants, mais douloureux, raconte Shmuel. "C’est la chose la plus difficile. J’essaie d’en savoir le moins possible sur les victimes, leurs noms, leurs informations personnelles. Parce que quand tu l’apprends, ça rend le travail presque impossible", explique-t-il.
Quand soudain entre deux cailloux. "C’est un recueil de psaumes juifs qui a survécu à l’incendie dans la maison, c’est incroyable", s'étonne Shmuel. En quelques jours, grâce au travail de ces archéologues, au moins dix victimes ont été identifiées. Autant de familles qui ont alors pu commencer leur deuil.