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Ariane Ménage // Crédit photo : ROBIN VAN LONKHUIJSEN / ANP / AFP , modifié à
D'anciens otages israéliens ont manifesté devant la Cour pénale internationale, aux Pays-Bas, mercredi 14 février, pour déposer plainte contre les chefs du Hamas pour crime contre l'Humanité. Plus d'une centaine d'otages israéliens sont toujours aux mains des terroristes. 

Plus d'une centaine d'otages israéliens sont toujours aux mains des terroristes du Hamas. Le 14 février, leurs proches se sont rendus à La Haye, aux Pays-Bas, pour manifester devant la Cour pénale internationale. Ils ont déposé plainte contre les chefs du groupe islamiste pour crime contre l'humanité. Les manifestants, qui ont fait le déplacement depuis des kibboutz au sud d'Israël pris d'assaut quatre mois plus tôt, ont accompagné leur dépôt de plainte d'images et de témoignages des attaques terroristes du 7 octobre. 

L'espoir de mandats d'arrêt contre les chefs terroristes

Beaucoup sont d'anciens captifs, mais leurs proches sont toujours détenus par les terroristes du Hamas, dans la bande de Gaza. "Ramenez-les maintenant", ont plaidé ces familles devant la Cour pénale internationale à La Haye, une photo de leurs proches à la main. Des familles entourées sur place par quelques centaines de personnes venues manifester pour les soutenir. Avec cette plainte supplémentaire, les familles des otages espèrent faire avancer l'enquête et voir prochainement l'émission de mandats d'arrêt contre des dirigeants du Hamas.

Après les attaques du 7 octobre, le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, avait déjà annoncé l'ouverture d'une enquête visant le mouvement terroriste. Il s'était rendu dans la région début décembre. 

Vers une future opération terrestre contre Rafah ?

Sur le front, Israël poursuit son offensive sur la bande de Gaza, notamment sur la ville de Rafah, à la frontière égyptienne. Une opération dénoncée par de nombreuses voies à l'international, dont l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande mais également la France. Emmanuel Macron a en effet dit au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, que les opérations "devaient cesser" car "le bilan humain et la situation humanitaire" sont "intolérables". Plus d'1,5 million de civils palestiniens sont réfugiés à Rafah et des otages israéliens y sont peut-être aussi détenus.