À l'étranger, les condamnations internationales se multiplient après le drame survenu la nuit dernière à Gaza ville, où des dizaines de Palestiniens ont été tués lors d'une distribution alimentaire qui a tourné à l'émeute. Face à cela, Emmanuel Macron a exprimé sa réprobation et demandé la vérité. L'armée israélienne reconnaît des tirs limités sur la foule, mais assure que ses soldats se sont sentis menacés.
Le cessez-le-feu menacé ?
Tsahal reconnaît des tirs à balles réelles, précédés pas des coups de semonce et isolés, insistent des responsables, tirés par des soldats menacés qui encadraient le convoi. "Aucune frappe de l'armée israélienne n'a été menée en direction du convoi humanitaire. Au contraire, l'armée israélienne était là pour mener une opération humanitaire afin de sécuriser le couloir humanitaire", précise un responsable. Selon Israël, le drame a été provoqué par un mouvement de foule lors du passage du convoi à l'entrée de Gaza ville, le long de la côte.
>> LIRE AUSSI - Israël-Hamas : Joe Biden affirme qu'Israël pourrait cesser ses opérations à Gaza pendant le ramadan
L'armée a publié des images aériennes qui montrent, selon elle, des milliers de Palestiniens se précipiter sur les camions. "Certains ont commencé à pousser violemment, jusqu'à piétiner à mort d'autres Gazaouis pour piller l'aide humanitaire", raconte un membre de l'armée israélienne. Le déroulé précis des événements reste encore flou. Sur place, des témoins gazaouis affirment que ce sont les tirs des soldats israéliens qui ont provoqué la panique, puis la bousculade. Les derniers bilans du Hamas font état de plus d'une centaine de morts et de 700 blessés. Cet événement, menacent-ils, pourraient marquer la fin des négociations en vue d'un cessez-le-feu.