Au Proche-Orient, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, ne lâche rien. "La guerre continuera avec ou sans le soutien international", a-t-il affirmé. Alors que les combats font rage entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, la minorité chrétienne d'Israël prépare Noël. Mais cette année, les festivités publiques seront limitées.
"Du jour au lendemain, on se retrouve avec le vide absolu"
Quelques décorations sobres habillent ce monastère d'Abou Gosh, un village israélien à majorité arabe. Pendant la messe, la plupart des bancs restent vides. Le frère Louis-Marie y officie. Cette année, les pèlerins sont absents. "Tous les groupes ont fui après le 7 octobre. Du jour au lendemain, on se retrouve avec le vide absolu. Ici, nous avions au moins cinq ou six groupes qui devaient célébrer par jour", explique-t-il.
Des célébrations sobres en solidarité avec Gaza
"Ça fait 40 ans que je suis ici. Je n'ai jamais connu une situation aussi difficile", poursuit-il. À Noël, le frère Marie espère, comme chaque année, se rendre en pèlerinage à Bethléem, en Cisjordanie occupée. Mais depuis deux mois, les checkpoints qui entourent la ville sont fermés par l'armée israélienne. La municipalité y annonce des festivités a minima. "Au vu de ce qui se passe à Gaza et comme la ville n'a plus aucune activité depuis deux mois, puisque c'est une ville qui vit essentiellement, pour ne pas dire que des pèlerinages, les gens n'auront peut-être même pas les moyens financiers de faire la fête", regrette-t-il.
À Jérusalem aussi, les autorités religieuses appellent à des célébrations sobres en solidarité avec Gaza et sa petite minorité chrétienne.