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Wilfried Devillers // crédits : ISRAELI ARMY / AFP , modifié à
Les combats ont repris vendredi entre le Hamas et Israël. 136 otages sont toujours aux mains des terroristes. Malgré l'inquiétude, les proches des personnes enlevées soutiennent la reprise des combats. Certains d'entre eux se réunissent même pour des cérémonies de Shabbat dédiée aux otages. Europe 1 est allée à leur rencontre. 

136 personnes sont toujours otages du Hamas. Alors que les bombardements ont repris vendredi sur Gaza, les proches des personnes enlevées continuent d'espérer de les revoir en jour en vie. Malgré l'inquiétude, les familles des otages soutiennent la reprise des combats. Sur la grande esplanade du musée des arts de Tel Aviv, des dizaines de personnes se sont réunies afin de participer à une cérémonie de shabbat dédiée aux personnes retenues par le Hamas.

 

Le regard ferme et déterminé, Elie est venu de son kibboutz, durement touché lors des attaques du 7 octobre dernier, pour participer à la cérémonie. L'une de ses amies a été libérée, mais deux autres sont toujours retenus à Gaza. "Les otages de mon kibboutz sont toujours à Gaza, mais je suis entièrement d'accord avec la cause de la guerre. En tant qu'Israélien, on ne peut pas permettre qu'une organisation terroriste dirige Gaza", affirme avec conviction Elie au micro d'Europe 1. 

Un levier pour la libération des otages 

Non loin d'Elie se tient Osnat. Elle aussi soutient la reprise des combats qui, selon elle, pourrait servir de levier de pression pour la libération des otages. "Il ne faut pas oublier que le premier accord a commencé après qu'Israël a réagi avec force. Si nous voulons récupérer les otages, nous ne pouvons pas le faire avec un accord de paix, on commence à parler le langage du Hamas", déclare-t-elle. Si les bombardements ont bien repris à Gaza, ils ont aussi redémarré en Israël où des roquettes ont atteint le centre du pays.