La communauté internationale va-t-elle obtenir un accord pour la libération des otages, détenus par le Hamas depuis l'attaque terroriste du 7 octobre dernier ? C'est ce qu'a laissé penser le Qatar, qui assure qu'un accord était proche et qu’il reposait désormais sur des questions pratiques qualifiées de "mineures". Combien d'otages libérés ? Selon quel calendrier ? Impossible de le savoir pour l'instant.
De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait qualifié samedi de "rumeurs" l’existence d’un soi-disant accord. Des tractations, qui mettent à rude épreuve les familles des disparus, alors même qu’elles ont achevé une marche de 72 kilomètres ce week-end.
Un cessez-le-feu contre 60 personnes
Parties de Tel Aviv jusqu’aux bureaux du Premier ministre à Jérusalem, les familles des otages ont obtenu l’assurance d’être reçues, ce lundi soir, par le cabinet militaire au ministère de la Défense. Ils sont encore 240 en captivité. Déborah est par exemple sans nouvelle de son neveu et de son beau-frère. Mais, elle garde espoir. "Si on les veut à la maison, on ne peut pas perdre l'espoir. Je ne vois pas autre chose que les voir rentrer, comme tous les otages. Les voir tous rentrer dans leurs familles. Vous avez vu toutes les familles présentes ici ? Je ne peux même pas imaginer qu'ils ne reviennent pas", confie-t-elle.
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Plusieurs sources, occidentales, israéliennes et arabes, affirment qu’un accord serait sur le point d’être conclu. Cela concernerait les enfants et les femmes, jusqu’à 60 personnes. En échange d’un cessez-le-feu qui pourrait aller jusqu’à cinq jours. Jusqu’à présent, Israël s’est toujours refusé à un cessez-le-feu. Seule la libération des otages pourrait du point de vue israélien stopper temporairement la progression de son armée dans la bande de Gaza.