L'armée israélienne poursuit sa traque de repaires du Hamas présumés cachés dans le plus grand hôpital de Gaza. Tsahal a publié des kalachnikovs, des grenades, des munitions qui ont été retrouvées au sein de l'hôpital. Le même type d'arsenal avait été retrouvé le 7 octobre par Tsahal sur les terroristes du Hamas. Europe 1 s'est rendue à la base militaire de Tzrifin, en Israël, où sont collectées toutes ces armes saisies à l’ennemi.
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Un savoir-faire indéniable
Par terre s’étalent des centaines de munitions, des kalachnikovs et des roquettes. Les hommes du colonel Idan désossent ces armes pour comprendre d’où elles viennent. "On a des armes fabriquées à Gaza. Il y a des roquettes iraniennes, mais aussi des très vieilles roquettes soviétiques que la Russie a faites, et des roquettes de Corée du Nord", explique le colonel Idan au micro d'Europe 1.
Un arsenal de munitions éclectique, toutes tirées depuis des vieux modèles de RPG 7 en mauvais état. Certains même sont rafistolés avec des colliers de serrage en fer. Ces armes attestent d'une forme de bricolage par le Hamas mais également d'un savoir-faire indéniable.
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"Ce n’est pas du matériel de milicien. Ce n’est pas celui de quelqu’un qui est en train de préparer quelque chose dans son jardin. C’est très bien préparé, cela nécessite beaucoup de fonds. Ce que je vois là, ce sont des millions de dollars qui ont été investis. Juste dans les matériels, sans compter la fabrication, la planification, le temps passé", poursuit le colonel.
Cette unité spécialisée dans les armes saisies à l’ennemi enquête désormais sur les chaines d’approvisionnement pour comprendre comment cet arsenal est entré dans la bande de Gaza.