Le gouvernement italien a fixé au 4 mars la date des prochaines élections législatives après la dissolution jeudi du Parlement dont le mandat arrivait à terme, a annoncé la présidence de la République.
Un conseil des ministres réuni après la signature du décret de dissolution du Parlement par le président de la République Sergio Mattarella a donc entériné la date du 4 mars, qui était celle retenue par les chefs des principaux partis politiques italiens.
Le mode de scrutin laisse une large part à la proportionnelle et la dispersion annoncée des voix entre trois pôles peu enclins à former une coalition - la droite, le centre gauche et les populistes du Mouvement 5 étoiles - risque de laisser le prochain Parlement sans majorité claire. L'actuel chef du gouvernement Paolo Gentiloni dirigera l'exécutif jusqu'à la convocation du nouveau parlement et la formation du nouveau gouvernement, cette dernière étape risquant de prendre du temps en raison de la fragmentation des forces politiques.
Le Parlement dissout. Jeudi, un conseil des ministres était prévu à 18h30 pour décider de la date du scrutin. En début d'après-midi, le chef du gouvernement de centre gauche, Paolo Gentiloni, s'est rendu au palais du Quirinal, où siège le président, pour lui annoncer qu'avec l'adoption du budget 2018, le travail du Parlement, élu en février 2013, était terminé. Selon un rituel établi, Sergio Mattarella a ensuite reçu le président du Sénat, Pietro Grasso, et la présidente de la Chambre des députés, Laura Baldrini, pour leur signifier son intention de dissoudre les deux chambres. Paolo Gentiloni est ensuite remonté au Quirinal pour contresigner le décret de dissolution, avant de retourner au palais Chigi, siège du chef du gouvernement, pour présider le conseil des ministres.
In corso il Consiglio dei Ministri n. 65, l’ordine del giorno https://t.co/ra34tl9H9h
— Palazzo_Chigi (@Palazzo_Chigi) 28 décembre 2017
L'incertitude règne sur l'après-élections. Paolo Gentiloni, qui est le troisième chef du gouvernement de cette législature après Enrico Letta et Matteo Renzi, doit rester en fonction jusqu'à la mise en place du nouveau Parlement. Son mandat pourrait d'ailleurs se prolonger, tant l'incertitude règne sur l'après-élections. Le mode de scrutin laisse une large part à la proportionnelle et la dispersion annoncée des voix entre trois pôles peu enclins à former une coalition - la droite, le centre gauche et les populistes du Mouvement 5 étoiles - risque de laisser le prochain Parlement sans majorité claire.