Joe Biden fait état de «discussions» avec Israël sur d'éventuelles frappes contre les installations pétrolières iraniennes

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avec AFP // Crédit photo : Jim WATSON / AFP
Le président des États-Unis a évoqué des "discussions" avec Israël sur d'éventuelles frappes contre des installations pétrolières iraniennes, en réponse à l'attaque de missiles de ce mardi par l'Iran. Joe Biden a rappelé que son pays n'autorisait pas l'État hébreu à faire quoi que ce soit : "Nous conseillons Israël", insiste-t-il. 

Joe Biden a évoqué jeudi des "discussions" en cours sur d'éventuelles frappes israéliennes contre les infrastructures pétrolières iraniennes, après l'attaque de missiles lancée mardi par l'Iran contre le territoire israélien.

À la question "Êtes-vous d'accord avec des frappes d'Israël sur les infrastructures pétrolières de l'Iran ?", le président américain a répondu : "Nous sommes en discussions là-dessus. Je pense que ce serait un peu... Bref", sans finir sa phrase, lors d'un bref échange avec la presse à la Maison Blanche.

 

"Rien ne se passera aujourd'hui"

Joe Biden, avant de quitter la Maison Blanche pour un déplacement dans le sud des États-Unis, s'est aussi vu poser la question suivante : "Quels sont les projets pour autoriser Israël à riposter contre l'Iran ?". "D'abord, nous n''autorisons' pas Israël à faire quoi que ce soit, nous conseillons Israël. Et rien ne se passera aujourd'hui", a répondu Joe Biden. Le prix du pétrole grimpait jeudi en raison des craintes de conflit ouvert et généralisé au Moyen-Orient.

Une flambée des cours du brut, et ensuite du prix de l'essence, serait une très mauvaise nouvelle pour la vice-présidente Kamala Harris, en course pour la Maison Blanche contre l'ancien président républicain Donald Trump. La candidate démocrate, au coude-à-coude avec son rival dans les sondages, peine à convaincre les électeurs sur les sujets liés plus précisément à l'économie et au pouvoir d'achat.

Donald Trump accuse Joe Biden et Kamala Harris d'être responsables de la poussée d'inflation qu'ont connue les États-Unis au sortir de la pandémie de Covid-19. Le prix de l'essence en particulier avait fortement grimpé, jusqu'à atteindre des niveaux records avant l'été 2022, ce qui avait fait plonger la popularité du président démocrate, dans ce pays où la voiture est reine.