La France appelle ses ressortissants à quitter le Liban «dès que possible»

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avec AFP // Crédit photo : JEAN-PIERRE MULLER / AFP , modifié à
Le gouvernement français a appelé, ce dimanche, tous ses ressortissants vivants au Liban, à quitter le pays dans les plus brefs délais. La tension monte dans la région depuis la mort du chef politique du Hamas, tué en Iran dans une frappe attribuée à Israël. 

La France a appelé dimanche ses ressortissants français à quitter le Liban "dès que possible", dans le sillage des États-Unis et du Royaume-Uni, dans un contexte de risque d'embrasement au Proche et Moyen-Orient. "Dans un contexte sécuritaire très volatil, nous appelons à nouveau l'attention des ressortissants français, en particulier ceux de passage, sur le fait que des vols commerciaux directs et avec escales vers la France sont encore disponibles, et nous les invitons à prendre leurs dispositions maintenant pour quitter le Liban dès que possible", souligne le ministère des Affaires étrangères dans sa fiche-conseil aux voyageurs pour ce pays.

Il est "instamment demandé" aux Français de ne pas aller au Liban

Paris emboîte ainsi le pas à Washington et Londres, qui, dès samedi, avaient recommandé à leurs propres ressortissants de partir. La Suède a également annoncé la fermeture de son ambassade à Beyrouth et appelé ses ressortissants à partir. Jeudi, le Quai d'Orsay avait actualisé sa fiche en attirant "l'attention des ressortissants français, en particulier ceux de passage, sur le fait que des vols commerciaux pour la France" étaient "encore disponibles".

 

Mais il n'appelait pas à quitter le pays. Dimanche, il rappelle qu'il est "instamment demandé" aux Français de ne pas aller au Liban. Les inquiétudes sur une possible escalade militaire au Moyen-Orient sont montées d'un cran après la multiplication des menaces de l'Iran et de ses alliés contre Israël. L'Iran, le Hamas et son allié libanais Hezbollah ont accusé Israël de la mort mercredi à Téhéran du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh. L'élimination du leader palestinien était intervenue quelques heures après une frappe revendiquée par Israël qui a tué le chef militaire du mouvement libanais, Fouad Chokr, mardi soir près de Beyrouth.

En face, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que son pays était à un "niveau très élevé" de préparation pour n'importe quel scénario, "tant défensif qu'offensif"