Macron a demandé à Netanyahu de «retirer ses forces encore présentes au Liban»
Lors d'une conversation téléphonique ce dimanche, Emmanuel Macron a demandé à Benjamin Netanyahu de "retirer ses forces encore présentes au Liban". L'armée israélienne aurait dû achever son retrait du Liban ce dimanche 26 janvier, comme prévu dans l'accord du 27 novembre, mettant fin à deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah.
Le président français Emmanuel Macron a demandé dimanche au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de "retirer ses forces encore présentes au Liban", a fait savoir l'Elysée, rendant compte d'une conversation téléphonique entre les deux dirigeants.
"Le président de la République a insisté auprès du Premier ministre sur l'importance que rien ne compromette les efforts des nouvelles autorités libanaises pour restaurer l'autorité de l'État sur l'ensemble du territoire de leur pays", a précisé la présidence française.
Le retrait aurait dû s'achever ce dimanche 26 janvier
L'Elysée n'a pas mentionné explicitement les violences au cours desquelles 15 personnes ont été tuées dimanche au sud du Liban après que l'armée israélienne a ouvert le feu, selon les autorités libanaises.
Des correspondants de l'AFP ont vu des convois de dizaines de voitures, brandissant les drapeaux jaunes du Hezbollah libanais, converger vers des villages dévastés par la guerre, et pour certains encore occupés par l'armée israélienne.
En vertu de l'accord qui a mis fin le 27 novembre à deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne aurait dû achever son retrait ce dimanche 26 janvier.
La situation à Gaza également évoquée
Mais Israël avait affirmé vendredi que le Liban n'avait pas respecté "totalement" ses engagements et précisé que son retrait se poursuivrait au-delà du délai prévu.
"La France prendra toutes les dispositions nécessaires, au sein du mécanisme de supervision du cessez-le-feu, en lien avec les États-Unis et le Liban, pour que celui-ci recouvre sa pleine souveraineté et que la sécurité d'Israël soit assurée", a déclaré dimanche Emmanuel Macron dans sa conversation avec Benjamin Netanyahu, selon l'Elysée.
Les deux dirigeants ont également évoqué la situation à Gaza. Emmanuel Macron "a indiqué que la France se tiendrait aux côtés des autorités israéliennes pour accélérer la libération de tous les otages, dont celle de nos deux compatriotes Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi", a indiqué l'Elysée. Ces deux otages du Hamas palestinien, qui possèdent les nationalités israélienne et française, font partie de la liste des 33 premiers captifs libérables par le Hamas.
