La justice britannique a décidé mardi de maintenir le mandat d'arrêt visant le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, réfugié à l'ambassade d'Équateur de Londres depuis près de six ans.
Nouvel examen du mandat d'arrêt le 13 février. La justice britannique a annoncé qu'elle se prononcerait à nouveau le mardi 13 février sur le maintien ou non de ce mandat d'arrêt. "Je ne suis pas convaincue que le mandat doive être levé", a déclaré à l'audience la juge du tribunal londonien de Westminster, Emma Arbuthnot. Dans sa décision, la magistrate a indiqué qu'elle allait désormais examiner si le maintien de ce mandat d'arrêt était dans l'intérêt public, une question soulevée par la défense.
Les avocats de l'Australien de 46 ans avaient plaidé que ce mandat d'arrêt avait "perdu son objectif et sa fonction", le parquet suédois ayant classé l'affaire de viol pour laquelle il était recherché et qui l'avait poussé à demander l'asile à l'ambassade d'Équateur.
Toujours réfugié à l'ambassade d'Équateur. Julian Assange vit depuis cinq ans retranché dans l'ambassade d'Équateur à Londres, craignant que les autorités britanniques décident son extradition vers les États-Unis après la publication sur WikiLeaks de documents confidentiels de l'administration américaine.
Dans l'espoir de trouver une solution au casse-tête judiciaro-diplomatique, Quito lui a accordé en décembre la nationalité équatorienne, demandant à Londres de lui reconnaître un statut diplomatique, ce qui lui aurait permis de quitter l'ambassade sans être arrêté par la police britannique.