Le chef de l'Otan refuse de se prononcer sur l'état de santé de Joe Biden

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avec AFP // Crédit photo : Jim WATSON / AFP
Alors que les américains s'inquiètent de l'état de santé du président Biden et de sa capacité à briguer un second mandat, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a refusé de se prononcer sur ce sujet, estimant que tout commentaire affaiblirait l'Alliance. 

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, interrogé sur l'état de santé du président américain Joe Biden et sa capacité à diriger la première puissance mondiale, a refusé vendredi de se prononcer, estimant que tout commentaire de sa part affaiblirait l'Alliance.

"Je salue son solide leadership personnel quant au soutien à l'Ukraine"

"Je travaille avec le président Biden depuis des années (...) je l'ai rencontré il y a deux semaines et nous avons eu de bons entretiens dans le bureau ovale" de la Maison-Blanche, a-t-il déclaré devant la presse. "Je salue son solide leadership personnel quant au soutien à l'Ukraine". Mais, a-t-il aussitôt ajouté, "l'une des raisons qui explique pourquoi l'Otan est une alliance réussie est que nous nous tenons toujours à l'écart des questions politiques nationales".

 

"Si je commence à dire quelque chose qu'il serait possible d'associer à un débat politique en cours dans n'importe quel pays allié, alors je ne ferais qu'affaiblir l'Alliance", a-t-il insisté, à quelques jours d'un sommet de l'Otan à Washington. Le président Joe Biden, 81 ans, ne parvient pas à effacer l'impression désastreuse qu'il a donnée la semaine dernière lors d'un débat avec son rival républicain Donald Trump, en vue de l'élection présidentielle de novembre.

Il doit donner vendredi une interview à haut risque, la première depuis cette prestation ratée face au milliardaire américain, lui-même âgé de 78 ans. Face à Donald Trump, le président américain avait pendant 90 minutes peiné à s'exprimer, butant sur les mots et perdant le fil de sa pensée, ce qui a déclenché un vent de panique au sein de son parti. À quatre mois de l'élection présidentielle, les démocrates doutent de sa capacité à l'emporter et une écrasante majorité d'Américains ne le jugent pas capable de gouverner quatre ans de plus en cas de victoire.