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Le Hezbollah dénonce les attaques «inacceptables» d'Israël contre le Liban

Europe 1 avec AFP . 2 min
Le Hezbollah dénonce les attaques «inacceptables» d'Israël contre le Liban
Le Hezbollah dénonce les attaques «inacceptables» d'Israël contre le Liban © Houssam Shbaro / ANADOLU / Anadolu via AFP

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem a jugé samedi "inacceptable" qu'Israël poursuive ses attaques contre le Liban. "Nous ne pouvons pas accepter qu'Israël attaque le Liban et agisse librement quand bon lui semble, pendant que nous restons les bras croisés", a-t-il ajouté.

Le chef du mouvement islamiste Hezbollah Naïm Qassem a jugé samedi "inacceptable" qu'Israël poursuive ses attaques contre le Liban, au lendemain de la première frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth depuis l'entrée en vigueur de la trêve en novembre.

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"Si Israël croit pouvoir imposer une nouvelle équation en utilisant des prétextes mensongers pour tuer (..) attaquer le sud, la Békaa et la banlieue sud de Beyrouth, cela est inacceptable", a prévenu Naïm Qassem dans un discours télévisé. "Nous ne pouvons pas accepter qu'Israël attaque le Liban et agisse librement quand bon lui semble, pendant que nous restons les bras croisés", a-t-il ajouté. "Il faut que soit mis un terme à cette agression".

"Il est encore possible de régler la situation par la voie politique et diplomatique"

Israël a bombardé vendredi la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, pour la première fois après quatre mois de trêve, en riposte à des tirs de roquettes non revendiqués qui ont visé son territoire. Le Hezbollah a affirmé n'avoir aucun lien avec ces tirs de roquettes.

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Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, avait alors prévenu que la banlieue sud serait frappée "à chaque tentative" d'attaque contre le nord d'Israël. À la suite de la frappe, le mouvement islamiste a annulé un rassemblement dans la banlieue sud au cours duquel Naïm Qassem devait prononcer un discours.

Le Hezbollah est sorti très affaibli de sa guerre avec Israël, qui a fait plus de 4.000 morts au Liban. Naïm Qassem a affirmé que, face aux attaques israéliennes, "l'État libanais doit réagir". "Il est encore possible de régler la situation par la voie politique et diplomatique, mais (..) il y a une limite à tout (...)", a-t-il prévenu.

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Il a averti que si Israël ne respectait pas l'accord de trêve et que "l'État libanais n'arrive pas à obtenir les résultats nécessaires sur le plan politique, nous serons obligés de revenir à d'autres options", sans évoquer explicitement le retour aux attaques contre Israël.

"En tant que Hezbollah, nous nous sommes pleinement engagés à respecter l'accord, nous n'avons pas de présence armée au sud du fleuve Litani, pourtant Israël ne s'est pas retiré de l'ensemble du territoire libanais", a-t-il ajouté. En vertu de l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre, seuls l'armée libanaise et les Casques Bleus de l'ONU peuvent se déployer dans le sud du Liban, d'où le Hezbollah doit se retirer.

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Malgré la trêve, l'armée israélienne mène régulièrement des frappes dans l'est du Liban et dans le sud. "Israël viole quotidiennement la souveraineté libanaise (..) Ce qui était initialement considéré comme des violations a fini par devenir une agression qui a franchi toutes les limites", a estimé Naïm Qassem.