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Le Liban exhorte Paris et Washington à faire pression sur Israël pour «accélérer» son retrait

Europe 1 avec AFP . 1 min
Le Liban exhorte la France et les États-Unis à faire pression sur Israël pour "accélérer" son retrait.
Le Liban exhorte la France et les États-Unis à faire pression sur Israël pour "accélérer" son retrait. © Artur Widak / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Près d'un mois après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, le Liban appelle la France et les États-Unis à faire "pression" sur l'État hébreux pour "accélérer" le retrait de son armée du sud du pays. Depuis le début de ce cessez-le-feu, les deux camps s'accusent de violations répétées.

Le Premier ministre libanais a appelé lundi Paris et Washington à "faire pression" sur Israël pour "accélérer" le retrait de son armée du sud du Liban, près d'un mois après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hezbollah.

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Les États-Unis et la France font partie du comité à cinq, avec le Liban, Israël et la force de l'ONU au Liban (Finul), censé surveiller l'application du cessez-le-feu et toutes les potentielles violations. La trêve est entrée en vigueur le 27 novembre, après deux mois de guerre ouverte entre Israël et le mouvement islamiste pro-iranien. Depuis, les deux camps s'accusent mutuellement de violations répétées.

"Il est nécessaire de faire pression sur les parties pour accélérer le processus"

"Pour que l'armée puisse accomplir pleinement ses missions, le comité doit (...) faire pression sur l'ennemi israélien pour mettre fin à toutes les violations", a déclaré Najib Mikati depuis la localité de Khiam, lors d'une tournée dans le sud du pays. Le 11 décembre, l'armée libanaise indiquait s'être déployée autour de Khiam, à cinq kilomètres de la frontière, en coordination avec la Finul, après un retrait des troupes israéliennes de cette zone.

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Dans le cadre de l'accord de trêve, l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU doivent se déployer dans le sud du Liban et l'armée israélienne s'en retirer sous 60 jours. "Il est nécessaire de faire pression sur les parties (engagées dans) l'accord de cessez-le-feu, à savoir les Français et les Américains, pour accélérer le processus, avant l'expiration du délai de 60 jours", a encore dit Najib Mikati.

"Le retard et les tergiversations (...) ne proviennent pas de l'armée libanaise, mais de la partie israélienne, qui traîne des pieds", a-t-il estimé. L'agence nationale d'information libanaise Ani a rapporté lundi que "l'ennemi israélien poursuivait son invasion et ses attaques sur les terres du sud du Liban", où il a "hissé le drapeau israélien" sur une colline entre les localités de Bayada et Naqoura.

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Najib Mikati a en outre dit vouloir résoudre "toutes les divergences concernant la Ligne bleue (démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays, NDLR) afin qu'il n'y ait aucune justification à toute occupation israélienne de nos terres". Il a affirmé collaborer avec "la Banque mondiale, l'Union européenne, les pays arabes et nos partenaires internationaux, pour créer un fonds d'affectation spéciale, auquel chacun pourrait contribuer, afin de reconstruire tout ce qui a été détruit dans le sud du Liban".

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