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Le nouveau dirigeant syrien a eu une rencontre «positive» avec une délégation américaine

Europe 1 avec AFP . 1 min
Les Syriens fêtent la chute de Bachar al-Assad après l'offensive fulgurante des rebelles islamistes.
Les Syriens fêtent la chute de Bachar al-Assad après l'offensive fulgurante des rebelles islamistes. AFP / © OZAN KOSE / AFP

Un responsable des autorités syriennes a annoncé à l'AFP que le nouveau dirigeant du pays, Ahmad al-Chareh, a eu une rencontre "positive" avec une délégation américaine en visite à Damas. Il s'agit du premier entretien officiel entre les deux pays depuis la chute du régime de Bachar al-Assad, le 8 décembre dernier.

Une délégation américaine en visite à Damas a eu vendredi une rencontre "positive" avec le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, de son nom de guerre Abou Mohammad al-Jolani, a indiqué un responsable des autorités syriennes en place à l'AFP. "La rencontre a eu lieu et elle était positive. Et les résultats seront positifs si Dieu le veut", a ajouté ce responsable qui a requis l'anonymat.

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Il s'agit du premier entretien officiel entre des diplomates américains et les nouveaux dirigeants syriens, qui ont chassé du pouvoir Bachar al-Assad le 8 décembre. Ahmad al-Chareh est le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) classé comme "terroriste" par plusieurs pays dont les États-Unis, et est lui-même visé par des sanctions américaines.

Les entretiens ont porté sur les "principes convenus par les États-Unis et leurs partenaires à Aqaba"

La délégation américaine à Damas comprend Barbara Leaf, la responsable du Moyen-Orient au sein de la diplomatie américaine et Daniel Rubinstein, un spécialiste du monde arabe désormais chargé des contacts avec la Syrie, selon le département d'État. L'ambassade américaine en Syrie a confirmé sur X que Barbara Leaf avait rencontré vendredi des responsables de HTS, sans plus de précisions.

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Les entretiens ont porté sur les "principes convenus par les États-Unis et leurs partenaires à Aqaba", lors d'une réunion en Jordanie, soit "le soutien à un processus politique inclusif dirigé par les Syriens, qui aboutit à un gouvernement représentatif respectant les droits de tous les Syriens". Les "événements régionaux, l'intention de la Syrie d'adopter une politique de bon voisinage et l'importance des efforts communs dans la lutte contre le terrorisme", ont aussi été abordés, selon l'ambassade sur X.

HTS, à la tête de la coalition de groupes armés victorieuse à Damas, affirme avoir rompu avec le jihadisme et cherche à rassurer sur sa capacité à relancer le pays, après une guerre civile de près de 14 ans déclenchée en 2011 par la répression sanglante de manifestations prodémocratie. Barbara Leaf a aussi rencontré à Damas des membres de la société civile "pour entendre directement leur vision de l'avenir de leur pays et la manière dont les États-Unis peuvent les aider", selon l'ambassade.

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La France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'ONU ont envoyé ces derniers jours des émissaires à Damas pour nouer des contacts avec les autorités. Bien que méfiants à leur égard, les Occidentaux sont conscients du risque de fragmentation du pays et de résurgence du groupe jihadiste État islamique, qui n'y a jamais été totalement éradiqué.

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