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Après la démission de Liz Truss, le Royaume-Uni à l'heure du défi économique

Baptiste Morin - Mis à jour le . 1 min

La démission de Liz Truss a provoqué un raz-de-marée outre-Manche. Le mandat de la conservatrice, qui sera restée 45 jours au 10 Downing Street a chamboulé la conjoncture économique du Royaume-Uni. Liz Truss a provoqué un véritable cataclysme, où l'inflation n'a jamais été aussi forte depuis 40 ans.

Clap de fin pour Liz Truss. La Première ministre britannique a donné sa démission ce jeudi . Elle quitte ainsi le 10 Downing Street, à Londres, et c'est par ailleurs sur le perron de la résidence officielle qu'elle a annoncé la nouvelle. Une démission liée à la crise économique qui a frappé le Royaume-Uni. Liz Truss quitte le pays, qu'elle laisse dans un quasi cataclysme économique et moral. Car l'inflation n'a jamais été aussi forte au Royaume-Uni depuis 40 ans : elle atteint 10,1 %. C'est la plus forte des pays du G7, selon un sondage du magazine "Which?", le 60 millions de consommateurs anglais.

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Une bouffée d'oxygène pour les marchés

Au Royaume-Uni , un ménage britannique sur deux est contraint de réduire le nombre de ses repas. La livre sterling a plongé et a atteint son niveau le plus bas - la conséquence des "Trussonomics", à savoir les mesures du plan de relance signées Liz Truss. Elles comprennent le gel des prix de l'énergie pour les ménages, la prise en charge à 50% des factures énergétiques des entreprises, ou encore les réductions d'impôts sur les hauts revenus. Le coût estimé est entre 100 et 200 milliards de livres entièrement financés par de la dette publique, ce qui avait effrayé les marchés.

La démission de Liz Truss est-elle une bonne nouvelle pour l'économie britannique ? Oui, dans un premier temps, car c'est une bouffée d'oxygène pour les marchés. Dès l'annonce de la démission, les taux d'emprunt d'État à 10 ans et 30 ans ont reculé et la livre s'est appréciée. Son cours a bondi de près de 1%. Il faut maintenant attendre la nomination d'un successeur et sa charge sera considérable : il devra relancer une économie au bord de la récession. 

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