La réélection de Vladimir Poutine à la présidence russe est basée sur "la répression et l'intidimation", a déclaré lundi à Bruxelles le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. L'élection présidentielle en Russie "n'a pas été un scrutin libre et juste", elle a été "basée sur la répression et l'intimidation", a souligné Josep Borrell, peu avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE.
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L'élection présidentielle en Russie, à l'issue de laquelle Vladimir Poutine a été réélu avec 87,29% des voix, "a eu lieu dans un contexte de fortes restrictions, exacerbé par la guerre d'agression illégale de la Russie contre l'Ukraine", a souligné Josep Borrell, dans une déclaration au nom de l'Union européenne, publiée lundi matin.
L'UE ne reconnaîtra pas le résultat des élections dans les territoires ukrainiens annexés
"Les autorités russes ont continué à accroître la répression systématique" en Russie, en s'en prenant à l'opposition, à la société civile, aux médias indépendants et "et à d'autres voix critiques en ayant recours à une législation répressive et à des peines de prison décidées pour des raisons politiques", dénonce encore l'UE dans cette déclaration.
L'Union européenne souligne également qu'elle ne reconnaîtra pas le résultat des élections "illégales" qui ont eu lieu dans les territoires ukrainiens sous contrôle russe. "Elles sont nulles et non avenues et ne peuvent produire aucun effet légal", estiment les Vingt-Sept.
Le maître du Kremlin, au pouvoir depuis près d'un quart de siècle, a vu son score bondir de 10 points par rapport à 2018. Les résultats officiels doivent être annoncés jeudi.