Les militaires vénézuéliens dispersent des manifestants avec des gaz lacrymogènes sur un pont frontalier avec la Colombie
La lutte pour le pouvoir au Venezuela connaît un épisode crucial samedi, jour J fixé par l'opposant Juan Guaido pour faire entrer l'aide humanitaire stockée à la frontière colombienne
Des militaires vénézuéliens ont dispersé samedi avec des gaz lacrymogènes des dizaines de personnes qui voulaient traverser un pont frontalier avec la Colombie à Urena dans l'Etat de Tachira (ouest du Venezuela), a constaté une équipe de l'AFP.
Caracas avait décidé la veille de fermer ce pont parmi d'autres pour empêcher le passage d'aide humanitaire prévu par l'opposition. "Nous voulons travailler!", scandait la foule face à la Garde nationale vénézuélienne et à la police anti-émeutes qui bloquaient le pont Francisco de Paula Santander, l'un des quatre reliant l'Etat de Tachira à la Colombie.