David Plouffe, ancien directeur de campagne de Barack Obama, a estimé dimanche que Donald Trump était un "psychopathe" présentant les symptômes cliniques d'un trouble de la personnalité.
Des "symptômes" présumés. "Fondamentalement, nous avons un psychopathe candidat à la présidence", a-t-il dit dans une interview accordée à la chaîne NBC avant d'énumérer les symptômes présumés du candidat républicain: "une estime grandiose de soi, des mensonges pathologiques et une absence d'empathie et de remords". David Plouffe, qui dirigeait la campagne d'Obama en 2008, a admis qu'il n'avait pas d'expertise particulière en matière de psychiatrie, mais ses propos font écho à un débat sur la santé mentale du candidat républicain, sujet récurrent de l'été dans les médias américains.
Chute dans les sondages. Sa sortie marque aussi une accentuation des critiques portées par le camp démocrate. La semaine passée, Hillary Clinton a ainsi accusé son adversaire de nourrir une "frange radicale" de l'Amérique par des discours raciste et d'avoir construit sa campagne "sur les préjugés et la paranoïa". Donald Trump a répliqué en qualifiant la candidate démocrate de "fanatique qui ne voit les personnes de couleurs que comme des votes, pas comme des être humains". Dimanche, son équipe de campagne n'a pas immédiatement réagi aux accusations de David Plouffe. Donald Trump sort d'un mois d'août cauchemardesque dans les sondages. Alors qu'il était donné en tête le 27 juillet, après les conventions des deux partis, il a sombré dans la moyenne des sondages réalisée par le site Real Clear Politics, qui donne dimanche Clinton à 48,3% des intentions de vote contre 42,3% pour Trump.