Dix jours après l'explosion du port de Beyrouth qui a détruit la moitié de la capitale libanaise, le porte-hélicoptères français "Tonnerre" est arrivé vendredi dans les eaux libanaises. À son bord, plusieurs tonnes d'aide alimentaire (farine, blé, portions pour l'armée libanaise) et humanitaire (notamment des médicaments) mais aussi des matériaux nécessaires à la reconstruction (aluminium, verre, plâtre). "Tout ce qu’il y a ici c’est le matériel de santé qui nous a été envoyé en plusieurs lots."
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"Il faut que cette aide aille à la population libanaise qui en a besoin"
Le président de la République l'a martelé et Florence Parly, l'a répété : tout doit aller directement aux Libanais. "Il faut que cette aide aille à la population libanaise qui en a besoin. L'aide internationale doit arriver à chacun de manière efficace et transparente", explique la ministre des Armées.
Pour cela, la France veut tracer chaque don. Dès ce samedi, les ONG et les hôpitaux sélectionnés en amont vont donc eux-même venir chercher l’aide qui leur est destinée, le tout sous un double contrôle : celui des autorités françaises et des forces armées libanaises.
Paris veut aussi aller vite et distribuer le maximum d'aide dans les prochaines 48 heures pour ne pas encombrer la zone de stockage et pouvoir accueillir dès lundi, le chargement d’un autre navire tricolore en route ce week-end vers le Liban.