Loi martiale en Corée du Sud : la Maison Blanche loue la «résilience» de la démocratie locale
Les Etats-Unis ont loué mercredi la résilience de la démocratie sud-coréenne, quelques heures après la tentative du président Yoon Suk Yeol d'imposer la loi martiale dans le pays. Washington a par ailleurs assuré avoir découvert ses intentions à la télévision.
La Maison Blanche a vanté mercredi la "résilience" de la démocratie sud-coréenne, après la tentative avortée du président Yoon Suk Yeol d'imposer la loi martiale dans son pays. La Corée du Sud "démontre de la résilience démocratique. Nous sommes convaincus que les Sud-Coréens résoudront cette crise pacifiquement, démocratiquement et dans le respect de leur Constitution", a déclaré sur X un porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Sean Savett.
>> LIRE AUSSI - Corée du Sud : le président lève la loi martiale après avoir déclaré vouloir «protéger» le pays
Washington n'avait pas été consulté en amont
La tentative du chef de l'État Yoon Suk Yeol d'imposer une loi martiale en Corée du Sud, dans la nuit de mardi à mercredi, a suscité l'inquiétude de la communauté internationale, notamment à Washington, allié clé de Séoul. Cette brève imposition de cette loi d'exception "avait suscité chez nous une profonde inquiétude", a reconnu mercredi Jake Sullivan, le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, saluant par ailleurs la réaction rapide de l'Assemblée nationale, "en adéquation avec les processus et procédures constitutionnels".
Dans la nuit, 190 députés sud-coréens sur 300 ont pu se réunir en catastrophe dans l'hémicycle où tentaient de pénétrer des forces spéciales. Ils sont parvenus à adopter une résolution et ont obtenu l'abrogation de la loi martiale quelques heures à peine après son annonce. Jake Sullivan a assuré que l'administration du président Joe Biden avait découvert les intentions du président Yoon Suk Yeol à la télévision, répétant ainsi que Washington n'avait pas été consulté en amont.