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L'OMS va devoir «se serrer la ceinture» après le retrait américain, dit son chef

Europe 1 avec AFP . 1 min
L'OMS va devoir "se serrer la ceinture" après le retrait américain, dit son chef.
L'OMS va devoir "se serrer la ceinture" après le retrait américain, dit son chef. AFP / © Beata Zawrzel / NurPhoto / NurPhoto via AFP

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) va devoir "se serrer la ceinture", après le retrait des États-Unis, de loin le premier contributeur à son budget, a souligné mardi son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) va devoir "se serrer la ceinture", après le retrait des États-Unis, de loin le premier contributeur à son budget, a souligné mardi son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Nous regrettons l'annonce par les États-Unis de leur intention de se retirer (...). Nous espérons vivement qu'ils reconsidéreront leur décision et nous accueillerons favorablement l'opportunité d'engager un dialogue constructif" avec Washington, a-t-il déclaré en clôture d'une réunion de huit jours du conseil exécutif de l'OMS à Genève.

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Faire face à de "nouvelles réalités"

"Nous agissons avec un double objectif stratégique : mobiliser des ressources et nous serrer la ceinture", a encore dit Tedros Adhanom Ghebreyesus. Le président américain Donald Trump a signé peu après son investiture le mois dernier un décret en vue de retirer son pays de l'Organisation mondiale de la santé, qu'il avait par le passé vivement critiquée pour sa gestion de la pandémie de Covid-19.

Les États-Unis avaient entamé des démarches pour quitter l'OMS au cours de son premier mandat, mais son successeur Joe Biden y avait mis un terme. "Nous avons dû faire face à de nouvelles réalités, avec l'annonce du retrait des États-Unis de l'OMS", a pour sa part souligné le ministre de la Santé de la Barbade, Jerome Walcott, le président du conseil exécutif de cette organisation internationale.

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Vers une augmentation de 20% des cotisations pour les pays membres ?

"Malgré les nombreux défis auxquels nous avons été confrontés, nous nous sommes réunis et avons trouvé un accord sur 40 décisions et sept résolutions, qui visent à renforcer notre travail et à améliorer la santé publique", a-t-il encore dit. La décision des Etats-Unis a mis en évidence la nécessité d'un financement plus sûr et plus fiable de l'OMS, qui, ces dernières années, a fortement recouru à des contributions volontaires.

Le conseil exécutif a recommandé que les cotisations des membres de cette organisation soient augmentées de 20% pour couvrir au moins la moitié de son budget d'ici à 2030, afin notamment de réduire sa dépendance à l'égard d'une poignée de donateurs majeurs. "C'est un signal très fort de votre soutien et c'est une étape majeure vers une assise financière plus prévisible et plus durable pour l'OMS", a noté Tedros Adhanom Ghebreyesus.

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"Vous avez dit que nous devions établir des priorités reposant sur un financement réaliste. Nous sommes d'accord", "vous avez dit que nous devions améliorer l'efficacité, renforcer la surveillance et réduire les dépenses inutiles. Nous sommes d'accord", a-t-il ajouté.