L'attentat qui a ensanglanté la Promenade des Anglais jeudi soir à Nice a poussé dès vendredi des pays européens à réviser leurs règles de sécurité, notamment à Londres et à Bruxelles.
Fête nationale en Belgique jeudi prochain. Les autorités belges vont "adapter" leurs mesures de sécurité pour tenir compte du mode opératoire de l'attentat de Nice, autour notamment des festivités de la fête nationale du 21 juillet, qui sont maintenues, a indiqué vendredi le Premier ministre Charles Michel. Cette fête est l'occasion d'un défilé militaire et d'un feu d'artifice dans la capitale et de bals populaires. Réuni dans la nuit, l'instance chargée en Belgique d'évaluer la menace terroriste a décidé de maintenir son niveau à 3 (menace "possible et vraisemblable") sur une échelle de 4, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse. Le ministère des Affaires étrangères a indiqué vendredi être toujours sans nouvelles d'une vingtaine de Belges, a rapporté l'agence de presse Belga.
À Londres, des mesures "passées en revue". Le maire de Londres Sadiq Khan a annoncé pour sa part qu'il allait "passer en revue les mesures de sécurité" de la capitale britannique. "Je veux rassurer les Londoniens, nous passerons aujourd'hui en revue nos mesures de sécurité suite à cette attaque. Le directeur de la police de la ville et moi-même ferons tout notre possible pour assurer la sécurité des Londoniens", a-t-il déclaré lors d'une visite à l'aéroport de Londres-Gatwick.
Les terroristes "ne gagneront pas". L'édile a affirmé que "les Londoniens s'unissent aujourd'hui dans la peine à Nice et à toute la France", qualifiant l'attaque d'"atroce". "Nous sommes également unis dans notre détermination à combattre à la racine ceux qui, par ce lâche acte de terrorisme, essayent de nous diviser", a-t-il ajouté. "Ils ne gagneront pas. Ni en France, ni à Londres. Nulle part", a-t-il dit encore. "Nous vaincrons face à cette idéologie toxique".