Emmanuel Macron et Theresa May ont signé jeudi un nouveau traité sur le contrôle de l'immigration entre la France et le Royaume-Uni, lors du 35e sommet franco-britannique à l'Académie militaire royale de Sandhurst, près de Londres.
Contribution supplémentaire de Londres. Ce nouveau traité vise à "renforcer la gestion conjointe de notre frontière commune avec un traitement amélioré des mineurs non accompagnés demandeurs d'asile", selon un communiqué publié à l'issue de la rencontre du président français avec la Première ministre britannique. Il prévoit une contribution complémentaire de Londres de 50 millions d'euros au contrôle de la frontière à Calais, où échouent de nombreux clandestins dans l'espoir de franchir la Manche.
"La situation ne va pas changer", selon Bertrand. "Il n'y a rien de nouveau, je ne vous cache pas que j'attendais un nouveau traité qui changerait vraiment la donne", a déploré Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France. Avec ce nouvel accord, "la situation ne va pas changer". "Les Britanniques vont faire un chèque qui ne va permettre de payer qu'une partie de la facture", selon lui. "On n'a pas changé la logique", a regretté l'ex-ministre.
Londres voulait renforcer les liens avec Paris. Pour ce premier sommet bilatéral depuis le vote du Brexit, Londres entendait renforcer les liens avec Paris, comme en témoignent les annonces faites par le gouvernement britannique. Sur la coopération en matière de défense, elle a également annoncé l'envoi de trois hélicoptères de transport lourd Chinook au Sahel pour épauler les troupes françaises, ainsi que des personnels non-combattants. Ce sommet "montre qu'une relations solide entre nos deux pays, est dans l'intérêt du Royaume-Uni, de la France et de l'Europe", a insisté Theresa May, répétant : "Le Royaume-Uni se prépare à quitter l'UE, mais cela ne signifie pas qu'il quitte l'Europe".