Méditerranée : un accord a été trouvé pour accueillir les 49 migrants à Malte

Une dizaine de pays européens s'étaient dits prêts à accueillir les 49 migrants ballottés en Méditerranée.
Une dizaine de pays européens s'étaient dits prêts à accueillir les 49 migrants ballottés en Méditerranée. © AFP
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avec AFP , modifié à
Mercredi, le Premier ministre maltais a annoncé qu'un accord avait été trouvé afin que les 49 migrants présents à bord de deux navires d'ONG allemandes au large de Malte puissent y débarquer.

Le Premier ministre maltais Joseph Muscat a annoncé mercredi qu'un accord avait été trouvé afin que les 49 migrants présents à bord de deux navires d'ONG allemandes au large de Malte puissent y débarquer. Les bateaux des ONG allemandes Sea-Watch et Sea-Eye étaient dans les eaux maltaises depuis plusieurs jours dans l'attente qu'un port sûr puisse leur ouvrir ses portes.

220 personnes "seront redistribuées dans d'autres pays membres". "Un accord ad hoc a été trouvé. Sur les 249 (migrants) présents à Malte et les 49 à bord du Sea-Watch and Sea-Eye, 220 personnes seront redistribuées dans d'autres pays membres ou rentreront dans leur pays d'origine", a déclaré Joseph Muscat au cours d'une conférence à Malte. Les migrants seront répartis entre l'Allemagne, la France, le Portugal, l'Irlande, la Roumanie, le Luxembourg, les Pays-Bas et l'Italie, a précisé Joseph Muscat.

 

Mise à jour - Les migrants sont arrivés à Malte. Les 49 migrants bloqués pour certains depuis plus de deux semaines sur deux navires d'ONG allemandes ont débarqué mercredi après-midi à La Valette, d'où ils doivent être répartis dans huit autres pays européens. Les migrants sont arrivés à bord d'une vedette de la marine maltaise et sont montés dans des bus pour rejoindre un centre d'accueil. 

Malte exigeait un "accord global". Une dizaine de pays européens s'étaient dits prêts à accueillir les 49 migrants ballottés en Méditerranée, certains depuis plus de deux semaines, mais Malte exigeait un accord "global" qui incluait 249 migrants que ce petit pays avait secourus et accueillis ces derniers jours.

"Malte n'a jamais fermé ses ports et reste un port sûr. Nous voulons simplement que tous respectent les règles internationales que nous n'avons pas créées, nous", a déclaré Joseph Muscat. "Nous voulions faire passer un message politique fort, à savoir que la charge doit être partagée car il s'agit d'un problème européen. Il ne s'agit pas d'un discours contre les ONG, nous voulons simplement que tous suivent les règles", a-t-il souligné.