François Fillon a accusé dimanche François Hollande de rompre "de manière flagrante la solidarité européenne" en autorisant la tenue dimanche à Metz d'un meeting électoral en présence du ministre turc des Affaires étrangères.
"Il est évident qu'une position commune aurait dû prévaloir pour gérer les demandes turques. Le gouvernement français aurait dû empêcher la tenue de ce meeting", écrit le candidat de la droite à la présidentielle dans un communiqué.
"Accueilli avec empressement". Le gouvernement néerlandais a refusé samedi l'entrée sur son territoire au ministre turc des Affaires Etrangères, Mevlut Cavusoglu, qui entendait y tenir une réunion politique en vue du référendum constitutionnel prévu prochainement par Ankara. "Le ministre turc était aussitôt accueilli en France avec empressement par le gouvernement de François Hollande", écrit François Fillon pour qui "cette affaire a été mal gérée de bout en bout".
Alliés insultés. "En agissant ainsi François Hollande rompt de manière flagrante la solidarité européenne", écrit-il. "De plus, deux de nos plus proches alliés, l'Allemagne et les Pays-Bas, ont été publiquement insultés de façon inqualifiable par les dirigeants turcs", poursuit le candidat de la droite.