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Alexandre Chauveau // Crédits : Valery HACHE / AFP
Michel Barnier était ce vendredi à Menton dans les Alpes-Maritimes et à Vintimille en Italie pour parler de lutte contre l'immigration irrégulière avec deux ministres italiens. Le chef du gouvernement était accompagné par son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. 

Michel Barnier était ce vendredi à Menton dans les Alpes-Maritimes et à Vintimille en Italie pour parler de lutte contre l'immigration irrégulière avec deux ministres italiens. Le chef du gouvernement était accompagné par son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. "L'immigration devient un intérêt commun des 27", se félicite Michel Barnier, qui salue "une prise de conscience permettant de traiter la question migratoire". Pour le résident de Matignon, la question migratoire doit être traitée "sans idéologie ni polémique". 

Un référence direct à l'appel lancé par Ursula von der Leyen à durcir les conditions d'entrée sur le continent européen et à faciliter les expulsions des clandestins. Michel Barnier appelle lui aussi à accélérer la mise en place du pacte "asile et migration", voté cette année par le Parlement européen, afin de transposer dans le droit français ces principales mesures.

 

"Simplifier notre cadre juridique pour en tirer parti"

"Le pacte prévoit de nouveaux motifs pour traiter les demandes d'asile en procédure accélérée, ce qui permettra de réduire davantage les délais de traitement des demandes d'asile. Le pacte permet de simplifier encore nos procédures contentieuses en réduisant les situations où le recours en justice peut suspendre l'exécution d'une OQTF. Il faudra simplifier notre cadre juridique pour en tirer parti", indique le Premier ministre.

Michel Barnier a aussi été interrogé sur le modèle italien d'externalisation des demandes d'asile dans les pays tiers comme l'Albanie. Un exemple "non transportable" en France pour le Premier ministre, pour des raisons "institutionnelles et juridiques". Le locataire de Matignon souhaite néanmoins travailler avec des pays tiers volontaires pour leur sous-traiter une partie de la gestion des migrants.