La question migratoire continue de diviser l’Europe. Les pays d'Europe Centrale, partisans d'une ligne dure, ont décidé de boycotter le mini-sommet prévu dimanche à Bruxelles.
Soutien du chef du gouvernement espagnol. Emmanuel Macron cherche désormais de nouveaux partenaires en Europe et pourrait l’avoir trouvé en la personne de Pedro Sanchez, le nouveau chef socialiste du gouvernement espagnol, qui se rend à Paris samedi. Le dirigeant, en accueillant l'Aquarius sur les côtes espagnoles, a envoyé un signal d'ouverture bienvenu pour le président français.
Emmanuel Macron vilipende le "nationalisme qui renaît". Constatant la division européenne sur la question des migrants, Emmanuel Macron a haussé le ton jeudi à Quimper. "Mais regardez ailleurs, lorsque d’autres trahissent même l’asile, font les pires provocations humanitaires. C’est contre cela qu'il faut se battre et dénoncer, pas en nous divisant nous-mêmes", déclare-t-il, vilipendant le "nationalisme qui renaît".
Le chef de l’État français cible ainsi ouvertement l’Autriche, la Hongrie, la Pologne et les autres pays de l’Est, farouchement anti-migrants, mais également le nouveau gouvernement italien.
Vers un axe Madrid-Paris-Berlin ? Pour le président français, qui a même parlé de "lèpre nationaliste", il y a urgence à rassembler les tenants d'une ligne plus modérée autour d'un axe Madrid-Paris-Berlin, car c'est bien un choc frontal qui s'annonce jeudi et vendredi prochain pour le Conseil européen à Bruxelles.