Le régime syrien a repris dimanche ses raids aériens sur la ville de Douma, pour pousser un groupe rebelle à quitter son dernier fief près de Damas, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Négociations sur une possible trêve. La reprise des frappes est intervenue malgré une annonce par le groupe rebelle en question Jaich al-Islam et un comité en charge des négociations d'une possible trêve et d'une reprise des pourparlers sur le sort de Douma, dernière ville qui échappe au régime dans la vaste région de la Ghouta orientale.
Les Etats-Unis ont dénoncé dimanche une possible attaque chimique des forces syriennes dans la Ghouta orientale, près de Damas, et estimé que la Russie porterait une part de responsabilité si cette information était confirmée. Des Casques blancs, secouristes en zones rebelles, ont dénoncé un recours au "gaz de chlore toxique" samedi dans la Ghouta orientale, ce qui a été immédiatement démenti par les médias d'Etat syriens. De son côté, Moscou a également démenti "fermement" l'utilisation d'armes chimiques contre les rebelles à la Douma. "Nous sommes prêts, une fois que Douma sera libérée, à envoyer immédiatement des spécialistes russes en défense nucléaire, chimique et biologique pour recueillir les données qui confirmeront que ces assertions sont montées de toutes pièces", a ajouté le général Youri Evtouchenko, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.