Dans les rues de Tel Aviv, l'attente de l'offensive israélienne contre le Hamas se fait bien ressentir. Même si l'opération terrestre sur la bande de Gaza se précise de jour en jour, personne ne sait quand elle aura lieu. Mais nombreux sont les Israéliens qui souhaitent qu'elle ait lieu le plus rapidement possible.
Des milliers de Gazaouis ont quitté le nord de l'enclave
Signe révélateur peut-être de l'imminence de cette opération ou du moins de nouveaux bombardements massifs à Gaza, l'ordre lancé par l'armée israélienne d'évacuation du nord de l'enclave vendredi matin. C'est pour cela que des corridors humanitaires ont été ouverts toute la journée de samedi pour favoriser ce déplacement massif de population. Plus d'un million de personnes sont concernées, des milliers ont pris la route pour fuir les combats.
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Mais le sujet de l'opération terrestre est tout de même un sujet encore sensible dans le pays du fait de la situation des otages, toujours entre les mains du Hamas. Près de 150 Israéliens, des hommes, des femmes et des enfants, kidnappés le 7 octobre dernier, toujours retenus dans la bande de Gaza. Une mobilisation était organisée aujourd'hui dans le centre-ville de Tel Aviv, à quelques mètres du ministère de la Défense, pour réclamer au gouvernement d'en faire plus pour les libérer, quitte à négocier un échange de prisonniers avec le Hamas.
Une manifestante disait craindre que les otages ne soient utilisés comme bouclier humain en cas d'attaque dans la bande de Gaza. Un moyen de pression pour le mouvement islamiste palestinien qui affirmait ce samedi que neuf otages ont été tues ces dernières 24 heures dans des raids israéliens.