La douleur partagée dans la dignité. Pour les commémorations du 7-Octobre à Tel-Aviv, les familles des victimes ont organisé lundi 7 octobre au soir leur propre rassemblement dans le parc Hayarkon. Dans cet écrin de verdure, les noms des 252 personnes enlevées par le Hamas il y a un an défilent sur un écran géant. Puis, le silence dans la foule, en hommage à toutes les personnes tuées lors de l’attaque.
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Amir Idan tire sur son t-shirt pendant l'hommage. Sur son torse, la photo de son cousin Tsachih, toujours en captivité à Gaza. "Je ne peux pas expliquer avec des mots à quel point ces derniers jours ont été difficiles pour moi. Mais on doit rester debout parce que l’on a pas le privilège d’arrêter notre combat... Celui pour le retour des 101 otages qui sont toujours à Gaza", explique-t-il au micro d'Europe 1.
"Nous ne pourrons pas aller mieux sans eux"
Depuis un an, il a l’impression de vivre un jour sans fin : celui du 7 octobre 2023. Sur la grande scène installée dans le parc, la mère d’un otage s’adresse directement à son fils, lui aussi à Gaza. "Sois fort mon fils, on t'attend et on ne perd pas espoir", lui dit-elle. Des mots qui touchent profondément Dror même s’il ne connaît pas directement de victimes des attaques du Hamas.
"Nous ne pourrons pas aller mieux sans eux, les otages. Pour Israël, leur retour, c’est l’unique moyen de guérir et de pouvoir enfin débuter une nouvelle vie", juge-t-il. Une cérémonie pour ne jamais oublier, selon lui. Au pied de la scène, les carcasses de trois voitures brûlées le 7 octobre rappellent la violence des attaques.