Gaza : le Hamas avertit que l'offensive israélienne est «extrêmement dangereuse» pour les otages

La branche armée du Hamas a averti vendredi Israël que son offensive militaire dans la bande de Gaza créait une situation "extrêmement dangereuse" pour les otages. "La moitié des prisonniers ennemis vivants se trouve dans des zones que l'armée d'occupation a demandé d'évacuer ces derniers jours", affirme un communiqué d'une branche militaire du Hamas.
La branche armée du Hamas a averti vendredi Israël que son offensive militaire dans la bande de Gaza créait une situation "extrêmement dangereuse" pour les otages, affirmant que la moitié de ceux encore en vie se trouve dans des zones où l'armée israélienne demande à la population d'évacuer.
"La moitié des prisonniers ennemis vivants se trouve dans des zones que l'armée d'occupation a demandé d'évacuer ces derniers jours", affirme un communiqué au nom d'Abou Obeida, porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, branche militaire du Hamas en guerre contre Israël.
"Si l'ennemi se soucie de la vie de ces prisonniers, il doit négocier immédiatement"
"Nous avons décidé de ne pas transférer ces prisonniers hors de ces zones et de les maintenir sous des mesures de sécurité renforcées, mais (cette situation) est extrêmement dangereuse pour leur vie", ajoute le texte. "Si l'ennemi se soucie de la vie de ces prisonniers, il doit négocier immédiatement leur évacuation ou leur libération", poursuit le communiqué, renvoyant "l'entière responsabilité de la vie des prisonniers" sur le gouvernement du Premier ministre israélien.
Après deux mois d'une trêve fragile ayant permis le retour de 33 otages israéliens (dont huit dans des cercueils) en échange de la libération de quelque 1.800 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes, Israël a repris son offensive militaire dans la bande de Gaza, multipliant les bombardements et renvoyant ses soldats au front dans de nombreuses zones du territoire dont l'armée s'était retirée pendant le cessez-le-feu.
Benjamin Netanyahu et son gouvernement soutiennent, contre l'avis de la plupart des familles et proches d'otages et d'une part importante de la population israélienne, qu'une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à rendre la soixantaine d'otages, morts ou vivants, encore captifs dans la bande de Gaza.