Transparence. La presse se déchaîne dimanche contre David Cameron en Grande Bretagne. Cité dans l'affaire des "Panama papers", le premier ministre britannique a tergiversé toute la semaine avant de s'expliquer samedi. Une stratégie qui se révèle catastrophique pour le Premier ministre britannique, quasiment pris à son propre piège.
Une donation malvenue. David Cameron a décidé de jouer la transparence en rendant publiques ses déclarations d’impôts depuis 2009. En voulant prouver aux Britanniques qu'il n'a pas cherché à échapper au fisc, David Cameron a donné des précisions sur sa fortune. Il a ainsi déclaré 250.000 euros de revenus en 2015. Il a également reçu une donation de sa mère : 200.000 euros en plus, sur lesquels il ne va pas payer de droits de succession. Une information qui passe mal outre-Manche.
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La presse se déchaîne dimanche. Pour le Sunday Times, le Premier ministre dévoile tout simplement sa fortune cachée. Les tabloïds, quant à eux, sont encore plus féroces. Ainsi le Sunday Mirror titre "Les 200.000 livres de cadeau de maman". Le Sunday Telegraph, lui, titre : "Cameron en passe d'éviter 80.000 livres de droits de succession". David Cameron, le petit garçon qui vient d'un milieu privilégié : cette image lui colle à la peau depuis des années et met une nouvelle fois une distance entre lui et ses électeurs. Une semaine avant le début de la campagne pour le référendum sur l'appartenance à l'Union européenne, l'affaire tombe mal.
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