"La démocratie s'accorde mal des succès autoproclamés, des groupuscules formés à la destruction. La démocratie s'accommode mal de la prise d'assaut d'un parlement et de la télévision nationale", a déclaré le président du Gabon Ali Bongo.
"Qui a perdu ? Un groupuscule". ""Les élections ont rendu leur verdict (...) Qui a perdu? Un groupuscule dont le seul projet était de prendre le pouvoir pour se servir du Gabon et non servir le Gabon", a encore accusé le fils et successeur d'Omar Bongo, en visant Jean Ping, son principal rival à la présidentielle, qui durant la campagne est parvenu à rallier d'autres candidats importants de l'opposition.
24 heures de troubles. Le président sortant s'exprimait lors d'une courte déclaration à la presse au palais présidentiel, après 24 heures de troubles dans plusieurs villes du pays depuis l'annonce de sa réélection par la commission électorale.