C’est une autre forme de guerre, une guerre cybernétique menée par des soldats de l’ombre sur les réseaux informatiques. Et dans ce domaine, la Chine est particulièrement agressive. Le rapport publié cette semaine par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) révèle que les hackers chinois ont mené neuf des 17 plus importantes attaques informatiques subies par la France l’année dernière. L'ANSSI tire la sonnette d'alarme.
Le gouvernement chinois nie en bloc
La Chine rejette toutefois en bloc ces accusations. Mercredi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a déclaré : "Nous avons répété à plusieurs reprises que la Chine combat toutes les formes d'attaques de pirates informatiques conformément à la loi, et qu'elle n'encouragera, ne soutiendra et ne sera jamais complice d'attaques de pirates informatiques."
Ces hackers rouges font partie du groupuscule APT41, un groupe de pirates qui serait soutenu par Pékin. Leur mission est de pénétrer les réseaux informatiques pour espionner leur cible, mais aussi mener des attaques visant à bloquer les serveurs en exigeant une rançon pour les rendre de nouveau accessibles. En France, un tiers des entreprises auraient déjà été victimes de ces attaques l’année dernière.