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Poutine dit que Biden lui avait proposé de «repousser» l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Alexei Danichev / POOL / AFP . 1 min
Vladimir Poutine a déclaré ce jeudi que Joe Biden lui avait proposé en 2021 de "repousser l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan de 10-15 ans".
Vladimir Poutine a déclaré ce jeudi que Joe Biden lui avait proposé en 2021 de "repousser l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan de 10-15 ans". © Alexei Danichev / POOL / AFP

Vladimir Poutine a déclaré ce jeudi que Joe Biden lui avait proposé en 2021 de "repousser l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan de 10-15 ans". Kiev réclame depuis longtemps d'y être intégrée. De son côté, le Kremlin avait prévenu qu'une adhésion constituerait une menace "inacceptable" pour la Russie.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi que son homologue américain Joe Biden lui avait proposé en 2021 de "repousser l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan de 10-15 ans", Kiev réclamant de longue date d'y être intégrée.

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"En 2021, l'actuel président Biden m'a proposé exactement cela : de repousser l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan de 10-15 ans, car elle n'était pas encore prête", a affirmé le maître du Kremlin durant une conférence de presse télévisée.

Une adhésion indispensable pour Kiev

"J'ai répondu de façon raisonnable 'oui, elle n'est pas prête aujourd'hui. Mais vous l'y préparerez et vous l'accepterez'", a ajouté Vladimir Poutine. Or, pour la Russie, "quelle différence, aujourd'hui, demain ou dans dix ans", a-t-il estimé. Moscou voit une adhésion de l'Ukraine à l'Otan comme une ligne rouge.

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Au contraire, Kiev présente l'adhésion à l'Alliance comme indispensable à sa sécurité face à la Russie et réclame une invitation dans les plus brefs délais.

Le pays a toutefois reconnu que son adhésion pourrait intervenir après le conflit avec la Russie, déclenché par l'assaut russe de février 2022. Washington et Berlin notamment sont réticents à toute perspective d'adhésion rapide.

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Début décembre, le Kremlin avait encore prévenu qu'une adhésion de l'Ukraine à l'Otan constituerait une menace "inacceptable" pour la Russie.