Poutine souhaite une "coordination" pour combattre l'Etat islamique

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B.W. avec AFP , modifié à
Vladimir Poutine a déclaré une "coordination" afin de combattre le groupe Etat islamique. 

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu'il cherchait à mettre en place avec les pays de la région un "cadre de coordination" afin de combattre les djihadistes du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie. "Nous avons proposé de coopérer avec les pays de la région. Nous essayons d'établir une sorte de cadre de coordination", a-t-il déclaré dans une entretien avec la chaîne de télévision CBS diffusé dimanche.

En contact avec l'Arabie Saoudite et la Jordanie. "Nous aimerions avoir une plateforme commune pour une action collective contre les terroristes", a-t-il expliqué. Poutine a dit qu'il avait "personnellement informé" les souverains saoudien et jordanien de sa proposition et qu'il avait informé également les États-Unis. Ces derniers ont déjà formé une coalition militaire qui mène une campagne de frappes aériennes contre les positions de l'EI en Irak et en Syrie. La France, elle, vient de lancer sa première frappe en Syrie, après des vols de reconnaissance, a annoncé l'Elysée, dimanche matin.

La Russie augmente ses livraisons d'armes à Damas. De son côté la Russie a nettement accru sa présence militaire dans le nord-ouest de la Syrie, déployant des troupes et des avions dans un des fiefs du régime, et elle a aussi augmenté ses livraisons d'armes à son allié syrien. Une initiative qui inquiète et irrite les États-Unis et leurs alliés européens. Lors d'un discours lundi devant l'Assemblée générale de l'ONU, juste après celui du président américain Barack Obama, Vladimir Poutine devrait s'expliquer sur cette nouvelle stratégie en Syrie.

Dans son entretien avec CBS, le président russe a aussi constaté l'échec des efforts américains pour entraîner et équiper des rebelles syriens modérés. "Seuls 60 de ces combattants ont été correctement entraînés et 4 or 5 seulement sont en fait armés, les autres ayant déserté avec des armes américaines pour rejoindre l'EI", a-t-il déclaré. Avant de réaffirmer qu'il "y a une seule armée conventionnelle légitime" en Syrie, celle du régime, et qu'elle combat effectivement l'EI.