Primaire américaine : le républicain Chris Christie jette l'éponge

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Chris Christie est le gouverneur du New-Jersey. © DOMINICK REUTER / AFP
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avec AFP , modifié à
Ce républicain modéré, gouverneur du New Jersey, quitte la course à cause de ses faibles résultats aux primaires. 

Le gouverneur républicain du New Jersey Chris Christie a annoncé mercredi qu'il abandonnait la course à la Maison-Blanche, après ses mauvais résultats dans le New Hampshire. Une autre candidate républicaine, Carly Fiorina, avait elle elle aussi annoncé son retrait quelques heures plus tôt . Six républicains restent dans la course à l'investiture républicaine.

Des scores faibles à la primaire. Chris Christie, qui avait massivement investi dans le petit Etat du Nord-Est, y est arrivé 6e de  la primaire républicaine mardi soir, avec 7,4% des suffrages. Dans l'Iowa, premier Etat à voter le 1er février, il était arrivé 10e, à 1,8% des voix. Avec ces résultats, il était improbable qu'il puisse participer au prochain débat républicain. Et son financement était condamné à l’assèchement. "Aujourd'hui (mercredi), je quitte la course sans une once de regret. Je suis si fier de la campagne que nous avons menée et des gens qui l'ont conduite avec moi, de tous ceux qui nous ont soutenus", écrit Chris Christie dans un message sur Facebook.

Il a humilié Marco Rubio. Cette forte personnalité de 53 ans avait mis en pièces le sénateur Marco Rubio lors du dernier débat républicain le week-end passé, alors que le sénateur de Floride répétait mécaniquement plusieurs fois la même critique contre Barack Obama. "Le discours mémorisé de 25 secondes", avait ironisé Chris Christie, laissant penser que Marco Rubio, 44 ans, n'avait pas la carrure pour être président.

Un espoir déchu. Chris Christie avait tout misé sur le New Hampshire. Il s'y était rendu plus de 30 fois, participant à plus de 150 rencontres électorales pour tenter de séduire les électeurs. Ce républicain modéré, ancien procureur au formidable bagout, était un temps considéré comme l'un des espoirs de son parti. Mais il avait vu son étoile ternie par le scandale du "Bridgegate" en 2014. Son entourage avait été accusé d'avoir créé des embouteillages monstres sur un pont reliant le New Jersey à New York pour punir un maire démocrate qui refusait de soutenir sa campagne de réélection comme gouverneur. Chris Christie avait affirmé ne pas être au courant, sans forcément convaincre.