C'est une révélation qui peut faire lever quelques sourcils à une semaine de l'élection présidentielle américaine. Le patron de Tesla et homme le plus riche du monde, Elon Musk, a démarré sa carrière aux États-Unis illégalement, selon le journal The Washington Post. Né en Afrique du Sud, Elon Musk est arrivé en 1995 aux États-Unis pour suivre un programme d'études supérieures à l'université de Stanford, en Californie. Or, selon la longue enquête du quotidien américain publiée dimanche, il ne se serait jamais inscrit, préférant directement travailler pour sa start-up, selon un ancien associé de Musk et des documents obtenus par le journal.
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Un aveu caché dans un email envoyé en 2005
Trois ans avant de vendre sa société Zip2 pour environ 300 millions de dollars, Elon Musk se trouvait donc en territoire américain... clandestinement. Un email envoyé par Musk en 2005, cité par l'enquête du Washington Post, confirme que l'entrepreneur ne disposait ni des autorisations, ni des documents nécessaires. "Le diplôme ne m'intéressait pas vraiment, mais je n'avais pas d'argent pour un laboratoire et je n'avais pas le droit de rester légalement dans le pays, alors cela semblait être un bon moyen de résoudre les deux problèmes", écrivait Elon Musk.
Trente ans plus tard, le businessman est devenu le soutien numéro un de Donald Trump, fait régulièrement entendre ses critiques très vives en matière d'immigration aux États-Unis. Ces dernières semaines, il a même mis les bouchées doubles pour soutenir l'ancien président, montant sur scène avec l'ancien président lors d'un meeting de campagne et organisant lui-même des réunions publiques en Pennsylvanie. Il fait aussi campagne pour Donald Trump depuis des mois grâce à sa plateforme X et plus particulièrement son compte, suivi par plus de 200 millions de personnes et où il donne un écho aux idées défendues par le candidat républicain.