Donald Trump sera en Israël ce lundi. Il se rendra plus précisément à Jérusalem, dans la partie Est de la ville au cœur du conflit israélo-palestinien depuis des décennies. Pendant sa campagne, le président américain a promis de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et d'y transférer l'ambassade américaine. Il sera par ailleurs le premier chef d'Etat américain en exercice à se rendre au Mur des Lamentations.
"Un grand signe." "Je pense que c'est un grand signe. C'est un geste effectivement symbolique. D'autres présidents l'ont fait aussi mais je pense qu'il a une intention beaucoup plus forte que les autres présidents aux Etats-Unis. Sa fille est de la même confession. Ça fait longtemps qu'Israël attendait une amitié entre les Etats-Unis et Israël", confie Eric, un Franco-israélien portant le chapeau noir des orthodoxes, avant d'aller prier devant le Mur des Lamentations.
Une attente particulière. De l'autre côté du paravent, devant le tiers du mur réservé aux femmes, Atérèt attend bien plus qu'une simple image. Elle espère que Donald Trump désignera Jérusalem comme capitale de l'Etat hébreu : "J'espère qu'il va dire au monde entier que c'est un bout de la terre où les juifs ont toujours voulu revenir. On est revenu ici des milliers d'années plus tard, chez nous. J'espère qu'il comprend en venant ici que c'est ça qu'il vient voir." Quelques barrières ont été installées en prévision de cette visite à haut risque mais la police assure que ce lieu saint restera ouvert à tous.